· 

Après 9 jours de méditation à 6 h 30

Ev. Quel cadeau cette proposition, ces retours, ce guidage !

Voici un retour.

 

  • Je ne me sens pas enfermée du tout en cette période de confinement. Au contraire, depuis le début de cette retraite méditative, de cette pratique régulière du matin, un espace s’ouvre en moi bien plus tranquille.
  • Je me surprends dans la journée à passer de vrais longs et bons moments à parler avec mon fils adolescent, à jouer avec ma fille. sans être pressée d’aller faire autre chose « d’urgent »… chaque chose en son temps.
  • Je prends le temps de lire, d’échanger et de travailler avec mes étudiants, de cuisiner…
  • je prends un temps pour chaque chose et la journée me parait immense.
  • J’ai lâché (en faisant l’expérience), l’idée que je serais fatiguée, épuisée de me lever si tôt.
  • J’ai cessé de compter les heures de sommeil en plus, en moins, les heures de veille… et c’est bien comme ça. Le fait de n’avoir plus à ma déplacer m’offre un temps dans lequel je me pose avec délicatesse. Le soir, nous allons marcher dans les jardins partagés. Nous parlons peu.
  • Nous contemplons la lumière, les arbres, les oiseaux, un chien aux yeux clairs, nous sentons le parfum des fleurs, de cette nature au repos qui reprend ses droits.
  • Moins de parole, plus d’écoute, plus de regards, plus de couleurs, plus de vie, plus de gratitude.
  • Je savoure ce qui est là, cette vie qui bat, qui s’exprime. La danse de ma propre vie dans mes veines.
  • Je ressens de la joie dès l’aube jusqu’au soir. Aube et crépuscule ne font qu’un. Avec l’absence de pollution, la lune est beaucoup plus visible, il me semble qu’il en est de même quand je médite le matin. La pollution commence doucement à se faire plus rare.
  • Je respire.